"Je cherche un objet dé rébus." Picasso

Ma différence? La prétendue différence entre un créateur et vous: l'insupportable réalité et la quête de grâces, quoique de votre côté vous cultiviez les fleurs, entassiez les lingots d'or ou vous repaissiez de voir couler le sang ("Tous les soirs à 20 heurs la police vous parle.")
Notre insupportable réalité commune, me la fait imaginer en rébus (détourner son mutisme, révéler son potentiel), en dérision et question: jeu, jeu des corps, vision érotique tant notre monde de plus en plus immédiat-média les produit formatés, sans sourire.
Il y des maîtres en la matière (hommages). L'art même jadis révolutionnaire en devient décor banalisé (qui n'a sa boite en fer blanc émaillée d'un bouquet signé Claude Monet?)
Tout est à faire en matière de détournement afin de régler le conflit entre monde extérieur et monde intérieur, littéralement ou au figuré, de la nature morte aux enjeux rabâchés d'Eros et Thanatos.
Tous soumis au désir, mon frère, mon semblable, à ses ruses, à son évanescence. Le malin petit dieu ailé décoche ses flèches au coin de la rue, dans la ruelle du lit comme au supermarché. Lui prêter main forte. Quoi faire ici ou là pour réenchanter mon réel?
Travaillant surtout en argentique, les mises en scène sont réelles, les lieux aussi. La mayonnaise ne prend pas toujours. Vous avez une recette inédite? Contactez moi.
Ludiquement votre,

OTTO

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